La filiale de Naval Group dans les énergies marines renouvelables (EMR), Naval Energies, va supprimer 100 postes sur 260, a annoncé jeudi 30 novembre 2017 son directeur, Laurent Schneider-Maunoury à l'AFP.
"Les non-annonces" du gouvernement aux Assises de la mer au Havre le 22 novembre "nous ont confortés dans l'idée que le marché se développe moins rapidement que prévu", a-t-il expliqué.
Le projet de Cherbourg n'est pas remis en cause
Interrogé par l'AFP le 22 novembre au Havre sur l'absence d'appel d'offres sur les hydroliennes, le ministre de la Transition énergétique Nicolas Hulot avait répondu: "Ne brûlons pas les étapes (...) On va faire évaluer" cette technologie, moins mature que l'éolien offshore.
Naval Energies compte toujours pour sa part ouvrir au printemps son usine d'assemblage d'hydroliennes en construction à Cherbourg (Manche).
Dans cette usine d'une capacité de 25 hydroliennes par an doivent être construites une hydrolienne commandée par le Japon et les sept hydroliennes de la ferme pilote prévue dans le raz Blanchard, au large de Cherbourg, avec une mise à l'eau "début 2020".
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