"Le Premier ministre nous a confirmé que l'intention du gouvernement était de changer le mode de scrutin, avec un scrutin national, et donc un vrai débat national (...) et nous voulons soutenir cette démarche", a déclaré le dirigeant de la formation centriste aux journalistes en sortant de Matignon.
Autre innovation du futur projet de loi, qui doit arriver au Parlement début 2018: la possibilité de constituer au niveau européen des listes transnationales, comme le souhaite Emmanuel Macron, a indiqué M. Lagarde.
"Le Premier ministre nous a dit que le projet de loi le permettrait, mais les listes transnationales par essence ne seront pas décidées par le Parlement français: les listes transnationales doivent faire l'objet d'un accord au niveau européen", a-t-il souligné.
"Le gouvernement souhaite le permettre manifestement, et j'y suis favorable. Je ne suis pas sûr que cela soit possible, en tout cas en 2019", a jugé l'élu centriste, en raison notamment des difficultés de l'Allemagne à former un gouvernement.
Le président de la formation centriste était le premier de douze dirigeants des principaux partis à être reçu par M. Philippe, qui leur présente la réforme du mode de scrutin voulue par l'exécutif, une semaine après les consultations menées par Emmanuel Macron à l'Elysée.
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