Depuis mars 2017, la communauté de communes Caux Estuaire (Seine-Maritime) a fait appel à l'association Eco Bouc de Seine pour éliminer la Renouée du Japon présente dans son Parc Eco-Normandie (sur une parcelle de 2 à 3 000 m2). Il s'agit d'une plante importée du Japon, très invasive. Une plante nuisible que les collectivités doivent détruire.
La collectivité avait dans un premier temps essayé les produits phytosanitaires mais sans succès. Utiliser des boucs a été très efficace, tout en étant écologique. Écoutez Loïc Patin, de l'association Eco Bouc de Seine:
Saint-Romain-de-Colbosc. Près du Havre des boucs pour éliminer des plantes toxiques
Jusqu'à 14 boucs
En ce mois de novembre 2017, huit boucs sont présents sur la parcelle infectée par la Renouée du Japon. Il y en a eu jusqu'à 14 sur le terrain pour faire disparaître la plante toxique.
Une méthode plus douce et moins coûteuse que les produits phytosanitaires ou la méthode de l'arrachage et de la désinfection des sols. Cette seconde solution n'avait d'ailleurs pas du tout été envisagée par la communauté de communes Caux Estuaire.
Pratique. Eco Bouc de Seine, adhérent au réseau GRAIN, est une association qui a pour objet de valoriser les prestations d'éco-pâturage et les pratiques d'éco-pastoralisme ainsi que d'être un acteur du développement économique, de l'insertion et de la formation.
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