Ce texte "stipule que le programme de retours doit débuter sous deux mois", a indiqué le ministère des Affaires étrangères du Bangladesh.
Le communiqué, qui n'emploie pas le terme "rohingya" que refusent les autorités birmanes, fait simplement mention de "personnes déplacées de l'État Rakhine", région de l'ouest de la Birmanie épicentres des violences.
Le critères de rapatriement ou le nombre de personnes concernées par ce programme n'y sont pas précisés.
Depuis fin août, des centaines de milliers de musulmans rohingyas fuient des violences considérées par l'ONU comme une épuration ethnique. Cette vague humaine a submergé le Bangladesh et engendré une des plus graves crises humanitaires de ce début de XXIe siècle en Asie.
Cet exode fait écho à d'autres afflux massifs de Rohingyas au Bangladesh au cours des dernières décennies, notamment en 1978 et 1991-1992. Des programmes de retours en Birmanie ont déjà eu lieu mais la résurgence des violences questionne leur pérennité.
Cette annonce intervient à quelques jours de la visite du pape François dans ces deux pays. Le souverain pontife argentin sera en Birmanie du 26 au 30 novembre puis au Bangladesh du 30 novembre au 2 décembre.
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