À 24 ans, Alexis Hanquinquant avait un plan de vie bien établi. Mais un accident sur un chantier, 35 anesthésies générales et une amputation sous le genou de la jambe droite ont rebattu toutes les cartes. Qu'à cela ne tienne, le jeune homme a choisi de faire de cette nouvelle donne une force. "À l'époque je faisais du basket et du full-contact, se souvient l'athlète aujourd'hui âgé de 31 ans. Mais je n'ai pas voulu arrêté le sport et j'ai découvert le triathlon." Très vite, le jeune homme s'y est découvert de très bonnes dispositions. Jusqu'à devenir champion du monde de parathriathlon cette année à Rotterdam.
Plus de 20 heures d'entrainement par semaine
Une conclusion parfaite, pour une saison couronnée également de titres nationaux et européens. Mais Alexis Hanquinquant sait très bien que ces résultats sont la récompense de ses 20 à 25 heures d'entrainement par semaine. "Cela représente 15 km de natation, 300 kilomètres de vélo et 40 km de course à pied, énumère l'athlète. Mais ma réussite est collective, même pour un sport individuel. J'ai besoin d'un entraineur, d'un club, et surtout de ma femme, de mes enfants, de mes parents..."
Depuis le 1er novembre, Alexis Hanquiquant a été placé sur la liste des sportifs de haut niveau par le ministère des Sports. Une aide qui va lui permettre d'accorder plus de temps à sa discipline et à l'accomplissement de nouveaux objectifs. À commencer par la conservation de son titre mondial. Mais en compétiteur, il lorgne forcément du côté des Jeux paralympiques et surtout sur ceux de Paris en 2024. "J'ai étudié le projet. C'est une chance unique, donc il faut y penser, même si c'est loin." À 37 ans, encore en pleine force de l'âge, tous les espoirs seront permis.
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