Ouvert en juin, le procès de l'attentat de Marrakech vient de rendre un premier verdict (lire dans le cahier 1). Comment avez vous vécu ce procès ?
"Nous nous sommes rendus plusieurs fois sur place pour suivre au mieux les débats. Mais, c'est très difficile car c'est différent de ce que nous connaissons en France. Tout d'abord, c'est en langue arabe, arabe marocain ou classique. Malgré l'interprète mis à notre disposition par l'Ambassade, on a du mal à suivre la teneur des débats. Il faut aussi préciser qu'il n'y a pas de témoignages, que personne ne vient à la barre et que, par dessus tout, on ne retrouve pas la même sérénité qu'en France. Tout le monde est mélangé. Il n'y a pas de séparation entre les familles de victimes et l'entourage des accusés. Il y a peu de moyens techniques. Les deux accusés principaux sont emprisonnés, à l'isolement total. Ils profitent donc de l'audience pour communiquer avec leurs proches. Or, ils sont derrière des cages en verre. Ca crie beaucoup, il y a énormément d'effets de voix. Et puis, il y avait des manifestations de soutien aux accusés à l'extérieur qui nous ont fait très mal". Frédéric Oblin
L'intégralité de cette interview est à découvrir dans l'édition du Bessin Libre à paraiître ce mardi 8 novembre. www.lamanchelibre.fr
Légende : Fabienne et Christin Girard n’ont pas souhaité apparaître. Sur cette photo, choisie par Louise, on l’aperçoit (au second plan), en compagnie de Salomé, au temps des sourires et des bonheurs partagés.
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