L'agriculture industrielle et productiviste est de plus en plus critiquée et remise en question en France. En parallèle, le commerce du bio se développe. "Il y a une vraie prise de conscience des consommateurs", constate Amélie Lecathe, co-fondatrice de la Maison du Vrac. Ouvert il y a deux mois, le commerce propose une large sélection de produits bio et locaux, en misant sur le zéro déchet.
"On commence à avoir des clients fidèles qui font leur plein de courses chez nous et qui n'ont pas à s'inquiéter de la provenance des produits, poursuit-elle. Les produits frais se vendent très bien, mais aussi les bières, les cosmétiques, etc. Un peu tout en fait", confie Amélie Lecathe.
"Une progression permanente depuis 5 ans"
Marc Véron est gérant du Biocoop du passage Démogé dans le centre-ville de Caen, qui a ouvert ses portes à la mi-septembre 2017. En 2013, il avait ouvert un premier Biocoop à Vire. "Il y a une progression constante depuis cinq ans. Le bio était alors limité à une certaine clientèle. Il y a une vraie prise de conscience aujourd'hui, notamment grâce aux médias, s'enthousiasme t-il. On vend surtout des fruits et légumes et des produits frais issus de circuits courts locaux, mais aussi du vrac, remarque le gérant. On se satisfait aussi de voir la diversité des consommateurs, il n'y a pas que des jeunes", s'enthousiasme Marc Véron.
Plusieurs conceptions et structures pour le bio
La Coop 5 pour 100 propose un système de commande de produits par groupement d'achat auprès de producteurs locaux, qui sont ensuite livrés à la coopérative solidaire et participative. "Une centaine de produits sont disponibles", présente Laetitia Millon, l'une des co-fondatrice de la Coop 5 pour 100. "Nous assurons environ 60 commandes par semaine, surtout des fruits et légumes", poursuit-elle. L'achat sur place est également possible pour les produits non périssables.
Le bio est ici privilégié, mais n'est pas une condition intouchable. "On privilégie les circuits courts et les producteurs locaux. Ainsi certains producteurs avec qui nous collaborons n'ont pas le label AB pour des raisons politiques. Pour imager on préfère travailler avec un pêcheur de la Manche plutôt que d'importer du saumon biologique de Norvège..." confie Laetitia Millon.
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