La présentation des résultats de l'enquête sur le cybersexisme chez les adolescents de 12/15 ans dans les établissement scolaires franciliens en 2015 a été organisée dans le cadre de la semaine de l'égalité femmes/hommes. Sigolène Couchot-Schiex, maîtresse de conférence à l'Université Paris-Est, chercheuse à l'Observatoire international Education-Prévention, a disséqué à Alençon (Orne) les résultats de son étude, la première du genre, devant deux cents cyber-gendarmes, enseignants, infirmiers, travailleurs sociaux, venus de l'Orne, mais aussi de la Sarthe, du Calvados, et de la Manche.
Banalisation?
Le constat est une banalisation du cybersexisme chez des ados qui ont tous un Smartphone, et qui ne se rendent généralement pas compte de leurs actes, jusqu'à en être victime. Indépendamment du milieu social. Indépendamment du lieu de vie à la ville ou à la campagne. Avec trop souvent des jeunes filles moquées sur les réseaux sociaux car pas assez sexy, ou des ados harcelés par leurs copains car ils ne font pas assez " mec ". Dans une surenchère constante, sans réelle limite.
La vie difficile des jeunes victimes
Notamment depuis la campagne " Balance ton porc ", certaines bouches se délient, mais souvent face à des adultes, enseignants ou famille, qui ne savent pas comment réagir, ni encore moins détecter les signes avant-coureurs du cybersexisme. Sigolène Coucot-Schiex :
Sigolène Couchot-Schiex
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