Les Parisiens, qui ont marqué par Cavani (38e, 79e), Angel Di Maria (42e) et Javier Pastore (65e), comptent désormais six points d'avance sur Monaco, tenu en échec vendredi à Amiens (1-1) avant le choc entre les deux derniers vainqueurs de la Ligue 1, dimanche prochain en Principauté.
Les Nantais ont inscrit un but par le Burkinabé Préjuce Nakoulma (60e), tout juste entré en jeu, mais n'ont rien pu faire face à la puissance collective du leader. Ils restent malgré tout solidement accrochés à leur cinquième place.
Et pourtant, c'est le genre de matches que le PSG n'arrivait pas tellement à gagner les saisons dernières, avant les arrivées de Dani Alves, Neymar et Kylian Mbappé.
Mais malgré le froid, la fatigue des déplacements et des matches de la fenêtre internationale, Paris ne laisse cette année que des miettes en chemin, en Ligue des champions (4 victoires sur 4) comme en Ligue 1 (11 victoires, 2 nuls en 13 matches). Et la muraille jaune érigée par le tacticien italien Claudio Ranieri n'a tenu que 38 minutes.
Ensuite Javier Pastore, qui, fait rare, enchainait contre Nantes une deuxième titularisation, a parfaitement servi Edinson Cavani pour l'ouverture du score (38e), avant un doublé chanceux en fin de match (79e). Voilà l'Uruguayen à 15 buts en 12 matches de Championnat - le meilleur total de L1 -, auxquels s'ajoutent 4 buts en autant de matches de Ligue des champions. Sacré total.
Angel Di Maria, qui avait été préféré à Kylian Mbappé, a ensuite tué le suspense juste avant la mi-temps, avec un peu de réussite puisque son but ressemblait bien davantage à un centre, tenté dans la foulée d'un corner, qu'à un vrai tir (42e).
Neymar discret
Les Nantais, davantage réputés pour la solidité de leur défense que pour la virtuosité de leur attaque depuis le début de la saison, ont quand même été les premiers à marquer un but à Alphonse Aréola depuis l'Olympique de Marseille le 23 octobre, sur une belle action collective conclue par le Burkinabé Préjuce Nakoulma (60e), entré en jeu deux minutes plus tôt.
Pour le reste, et malgré un Neymar presque aussi discret qu'il l'avait été au retour de la précédente fenêtre internationale à Dijon (2-1), Paris a tranquillement géré sans trop forcer, avant une fin d'année 2017 très riche: dix matches à jouer en à peine plus d'un mois, en comptant celui contre Nantes.
Mercredi, les Parisiens recevront le Celtic Glasgow en Ligue des champions, avant l'un des chocs de la saison de Ligue 1 dimanche (21h00) contre Monaco. Viendront ensuite Troyes (à domicile), Strasbourg (extérieur), un choc européen en Bavière contre le Bayern Munich, Lille (domicile), Strasbourg en Alsace pour les huitièmes de Coupe de la Ligue, Rennes en Bretagne et enfin Caen à domicile, mi-décembre.
Le tout, sans doute sans le vétéran italien Thiago Motta, qui était forfait samedi et pourrait l'être jusqu'à la fin de l'année en raison d'une opération au genou droit, officiellement "envisagée" par le PSG et attendue en début de semaine prochaine selon le quotidien spécialisé L'Equipe. Et à part d'autres blessures, difficile d'imaginer ce qui pourrait perturber ce Paris SG.
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