Vendredi, M. Macron, tout en réaffirmant sa volonté de "dialoguer" avec l'Iran, a exprimé le "souhait que l'Iran ait une stratégie régionale moins agressive et que nous puissions clarifier sa politique balistique qui apparaît comme non maîtrisée".
"Sur les questions de défense et du programme balistique, nous ne demandons la permission à personne (...) En quoi cela regarde Macron? Qui est-il pour s'ingérer dans ces affaires?" a déclaré Ali Akbar Velayati, le conseiller du guide suprême Ali Khamenei pour les affaires internationales à la télévision d'Etat.
"S'il veut que les relations entre l'Iran et la France se développent, il doit essayer de ne pas s'ingérer dans de telles affaires, car c'est contraire aux intérêts nationaux" a-t-il ajouté. "C'est évident que notre réponse est négative" aux demandes de la France de négociations sur la question balistique.
Déjà vendredi, l'Iran avait critiqué la France après des déclarations du chef de la diplomatie Jean-Yves Le Drian accusant depuis Ryad Téhéran de "tentations hégémoniques" au Moyen-Orient. Le porte-parole de la diplomatie iranienne avait affirmé que la "partialité" de la France aggravait les crises régionales.
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