Un homme âgé de 27 ans a été jugé par le tribunal de grande instance de Caen (Calvados) le mercredi 15 novembre 2017. Il lui est reproché, à Caen et à Grampcamp Maisy : appels téléphoniques malveillants réitérés, violence et violation de domicile.
Harcèlement acharné
Un couple se sépare après 9 mois de vie commune puis se réconcilie. La jeune femme décide de rompre de nouveau mais le jeune homme ne le supporte pas. En mars 2017, il l'aurait sorti de force de sa voiture et balancée à coups de poing contre un conteneur de poubelles (la jeune femme avait déjà subi des violences en 2016).
Il va ensuite multiplier les appels malveillants (menaces, insultes) et n'hésite à importuner ses amis, sa famille, ses collègues. Il peut lui arriver de la suivre dans ses sorties et de l'injurier sur les réseaux sociaux. "J'ai souffert, c'est ton tour !" Il va jusqu'à s'introduire au domicile de sa mère. Les deux femmes portent plainte.
Contexte tumultueux
L'expertise psychiatrique décrit un homme dont le caractère est excessif ce que corrobore la victime, jeune femme sérieuse et crédible. "Il est "trop" que ce soit dans le bien comme dans le mauvais." Son casier judiciaire porte traces de condamnations pour trafic et usage de stupéfiants. La procureure requiert 4 mois de prison avec sursis, une obligation de soins et une interdiction de contact.
L'avocat de la défense rappelle que les violences se sont produites dans un contexte tumultueux de séparation, de réconciliation et de reséparation. il ajoute que son client n'est plus dépendant depuis longtemps aux stupéfiants.
L'homme écope de 6 mois de prison avec sursis. Les constitutions des parties civiles sont déclarées recevables mais il n'y a pas de dommages et intérêts de sollicités, la mère et sa fille souhaitant simplement vivre dans la tranquillité.
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