"On veut tirer la sonnette d'alarme sur des dossiers à venir, comme l'assurance-chômage et, l'an prochain, l'assurance retraite", a déclaré à la presse le secrétaire général de FO. "On a aussi une forte inquiétude sur l'avenir du service public républicain. Nous craignons fortement, au-delà de la question du pouvoir d'achat des fonctionnaires, qu'il y ait des missions de service public qui soient retirées", a-t-il poursuivi.
"On sonne l'alerte en disant au gouvernement, au président de la République, +Attention, on surveille ça de près+", a insisté M. Mailly.
A Marseille, les syndicats FO et CGT ont prévu de défiler dans deux cortèges différents. Le chef de file de la France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon devait se joindre en fin de matinée à celui organisé par la CGT, FSU, Solidaires, l'Unef et l'Uni.
S'il croise Jean-Luc Mélenchon, M. Mailly, a indiqué qu'il irait "lui serrer la main". M. Mélenchon est "dans son rôle politique. Chacun son rôle", a-t-il conclu, assurant par ailleurs que les "cinq leaders se parl[aient]".
Le 19 octobre, la mobilisation contre les réformes du droit du travail avait nettement marqué le pas à Marseille, avec 3.000 manifestants selon la police, et 20.000 selon la CGT, contre 7.500 et 60.000 le 12 septembre, lors de la première manifestation.
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