"Nous avons posé les jalons de la paix et de la sécurité", a-t-il déclaré dans un discours de 24 minutes à la Maison Blanche, au lendemain de son retour de 12 jours de tournée en Asie (Japon, Corée du Sud, Chine, Vietnam, Philippines).
Le dirigeant s'est vanté d'avoir rehaussé le standing des Etats-Unis dans la région, taclant sans le nommer son prédécesseur, Barack Obama, pour les problèmes qu'il a trouvés à son arrivée à la Maison Blanche, à commencer par la course au nucléaire de la Corée du Nord.
Son premier objectif était d'"unir le monde contre la menace posée par le régime nord-coréen", et il estime que la mission a été accomplie, citant les annonces de nouvelles sanctions japonaises contre des Nord-Coréens, et l'attitude du président chinois Xi Jinping vis-à-vis de cette "grande menace".
"Le président Xi a promis (...) d'exercer sa grande influence économique sur le régime pour parvenir à la dénucléarisation", s'est félicité le président américain.
Ses deux autres objectifs pour le voyage était de promouvoir une région indopacifique "libre et ouverte" et de développer des relations commerciales "équitables et réciproques" avec les pays de la région.
Sur ces deux points, rien de concret n'a été acté, mais le dirigeant croit avoir réussi à faire bouger les lignes, rappelant des annonces d'investissements japonais et sud-coréens.
'Amérique forte, fière et confiante'
Le milliardaire a répété qu'il avait abordé la question du déficit commercial avec la Chine, et que Washington était prêt à signer des accords bilatéraux dans la région -- en remplacement de l'accord transpacifique TPP patiemment négocié par l'administration précédente, mais dont il a retiré les Etats-Unis au début de l'année.
"Nous ne fermerons plus jamais les yeux face aux abus commerciaux, aux tricheurs, aux agressions économiques, ou à toute autre chose de la part de pays qui professent leur attachement au libre-échange, mais n'en respectent pas les règles", a dit Donald Trump.
Le locataire de la Maison Blanche s'est montré particulièrement sensible aux marques d'amitié et de respect que lui ont témoignés ses homologues. Il a pris le temps de dire qu'il fut le premier dirigeant étranger à être reçu pour un dîner officiel dans la Cité interdite, à Pékin, depuis la fondation de la République populaire.
"Partout, nos hôtes étrangers ont accueilli la délégation américaine et moi-même avec une chaleur et une hospitalité incroyables, et surtout avec respect", a-t-il dit, reflet selon lui du retour de la "confiance" américaine depuis son élection.
"Pendant notre voyage, c'est ce que le monde a vu: une Amérique forte, fière et confiante".
Rien de différent, dans cette allocution, par rapport à ce que le dirigeant avait confié aux journalistes au dernier jour de sa visite, à Manille: "Ce fut un tapis rouge comme personne ne l'avait jamais vu", avait-il dit. "Je me suis fait beaucoup d'amis, au plus haut niveau".
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