C'est le 13 mai 2013 que le gérant d'une pizzeria de Rouen prévient les services de Police car il a vu des individus pénétrer dans son établissement et dérober du matériel professionnel ainsi que des denrées alimentaires et du numéraire. Des soupçons se portent bientôt sur le prévenu, ancien employé de la pizzeria, lequel, lorsqu'il a démissionné, a conservé la clé principale donnant accès à la cuisine. Entendu par la Police, il réfute les accusations dont il fait l'objet, prétendant avoir donné cette clé à un ami envers lequel il avait une dette d'argent provenant d'un trafic de stupéfiants. À la barre, il persiste à ne pas reconnaître sa présence sur les lieux du délit, mais accepte du bout des lèvres sa complicité dans le vol. Il donne en effet une autre version des faits quand il affirme que son ami " lui a pris la clé, devant témoins".
Des déclarations variables
Un employé de la pizzeria, entendu par les policiers, témoigne des vols réguliers de denrées alimentaires par le prévenu. Son casier judiciaire comporte une dizaine de condamnations pour vols et destruction de biens. Mais ce nouveau délit le place en situation de récidive légale puisqu'il a déjà fait d'une condamnation le 6 octobre 2009 pour des faits similaires. pour le Ministère Public, "Les déclarations du prévenu n'ont cessé de varier et d'évoluer". Compte de l'ancienneté des faits et d'une incertitude quant à la totale culpabilité du prévenu dans ce délit, le Tribunal le condamne à une peine amende de deux cents euros.
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