La Force d'Action Rapide Nucléaire (Farn) s'exerce pour la première fois à la centrale de Flamanville (Manche), du 13 au 17 novembre 2017. Cette unité d'EDF regroupe 300 personnes en France, réparties sur les centrales du Bugey (Ain), de Dampierre (Loiret), de Civaux (Vienne) et de Paluel, en Seine-Maritime. Elle a été mise en place après l'accident de Fukushima au Japon.
Autonomes pendant 72h
Les équipiers peuvent intervenir en moins de 24h sur n'importe quelle centrale, en cas d'accident nucléaire majeur. Leur but : dégager les accès, rétablir l'eau, l'électricité et l'air, ou encore prendre la relève des opérateurs dans la salle de commande, le centre nerveux des centrales. Le tout en autonomie parfaite pendant 72h. La Farn bénéficie de l'appui de trente véhicules, comme le détaille Pierre Eymond, son directeur :
Pierre Eymond, directeur de la Farn
En première ligne
Les membres de la Farn sont tous des salariés du nucléaire, formés à des gestes de sécurité civile. Ils ont passé le permis poids-lourd et des formations pour piloter des barges sur l'eau ou manier une tronçonneuse. "C'est important, dans le cadre du service public, d'être prête à être en première ligne. C'est aussi parce que je crois en la sûreté et que je suis certaine qu'il n'y aura pas d'accident" estime Charlotte Lebobe, opérateur et membre de la Farn.
Charlotte Lebobe
La Farn effectue 6 à 7 exercices de ce type par an en France. Elle compte 70 équipiers basés en Normandie, à Paluel.
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