Le principe de l'attraction est simple : installé dans un siège dynamique avec un masque de réalité virtuelle, le spectateur au côté du champion est lancé sur des petites routes à plus de 160 km/h dans une course folle, de cinq minutes, semée d'embûches pour sauver le monde.
Sébastien Loeb est au volant. Dans les mains du spectateur, une fiole contenant un gaz hallucinogène. A chaque virage ou coup de frein, le produit se répand, avec des effets spéciaux à la clé.
Il s'agit d'une attraction 5D : le siège bouge, le vent souffle, des odeurs, auxquels s'ajoute la réalité virtuelle. Le spectateur choisit les angles de vues, en bougeant la tête, dans un rayon de 360 degrés.
"Etre dans la voiture de Sébastien Loeb, c'est quelque chose ! Il pilote comme un ovni ! On va être en immersion, en toute sécurité", a expliqué à l'AFP le président du directoire du Futuroscope, Dominique Hummel, se félicitant que le technologie de la réalité virtuelle soit "arrivée à maturité" pour mettre au point une telle attraction.
"On voit souvent des vidéos avec caméras embarquées, mais moi, pour vivre les choses de l'intérieur, quand je revois les images, je trouve que le rendu n'est jamais réaliste, il y a toujours une atténuation de l'effet de vitesse. Je ne sais pas si avec toutes ces technologies, on arrivera vraiment à faire ressentir aux gens ce qu'on ressent vraiment dans une voiture de course, en tout cas, c'est l'objectif", explique Sébastien Loeb.
Le tournage de la vidéo pour l'attraction a été réalisé fin juin dans les Vosges et en Alsace dans une voiture de rallye du Team Sébastien Loeb Racing, une Peugeot 208 WRX, avec Sébastien Loeb lui-même au volant. Le coût total de l'attraction est de 5 millions d'euros.
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