"Je vais saisir les partenaires sociaux, c'est-à-dire les employeurs et les organisations syndicales, pour qu'ils fassent aussi des propositions sur le sujet", a-t-elle déclaré sur France 2.
"La loi condamne précisément et sévèrement toute forme de harcèlement sexuel, toute forme de discrimination" au travail, mais la prévention, elle, doit être améliorée, et notamment "il faut former tout le management", estime Mme Pénicaud.
Elle a évoqué le "terrain" propice au harcèlement: "le sexisme ordinaire, des blagues lourdes et puis un peu plus lourdes", qui "créent tout un climat qui fait qu'un certain nombre de femmes ne se sentent pas à l'aise, --c'est pareil pour les homosexuels d'ailleurs--, et puis un jour il y en a qui dérapent".
Il y a "des biais inconscients", a-t-elle ajouté, estimant que "beaucoup d'hommes ne sont pas de mauvaise volonté mais ne se rendent pas compte que leur attitude, leur comportement, crée ce climat".
En France, comme dans d'autres pays, le scandale Weinstein a provoqué une vague de dénonciations aussi bien dans la rue que dans l'entreprise ou le monde politique.
Le gouvernement prépare pour 2018 un projet de loi contre les violences sexistes et sexuelles, dont un volet sera la verbalisation du harcèlement de rue.
A LIRE AUSSI.
Pénibilité: une réforme qui "libère" les PME d'une "usine à gaz" pour Pénicaud
Agressions sexuelles: la parole mondiale libérée sur Twitter
Violences sexuelles: hausse des plaintes liée à la "libération de la parole"
Harcèlement sexuel au travail: les victimes qui osent la dénonciation risquent gros
Harcèlement sexuel: semaine inédite de dénonciations, mais quelles suites ?
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.