Les barrages de Vezins et de la Roche-qui-boit dans le sud-Manche seront détruits, a annoncé Nicolas Hulot, le ministre de la Transition écologique et solidaire, qui va engager avec les élus locaux un projet de restauration de la biodiversité de la vallée de la Sélune.
Destruction prévue dès le printemps 2018
Selon le ministre, le barrage de Vezins sera déconstruit du printemps 2018 à l'automne 2019. Suivront les travaux de destruction du barrage de la Roche-qui-boit. C'est EDF qui poursuivra la gestion des ouvrages pour le compte de l'État afin d'en assurer la sécurité jusqu'à la fin des opérations.
"L'arasement des barrages est sans effet vis-à-vis du risque d'inondation" dit Nicolas Hulot, avant d'ajouter que cette opération de restauration complète du fleuve côtier sera "exceptionnelle et unique" en Europe.
Une décision en ce sens avait déjà été prise en 2009 par Paris pour "mettre le site en conformité avec le droit européen". Mais en 2014, Ségolène Royal, alors ministre de l'écologie l'avait suspendu en estimant qu'il fallait étudier des solutions alternatives.
L'état avait lancé cette année les opérations de vidange, très progressive du fleuve, mais sans trancher sur le sort des barrages c'est dorénavant acté, mais le coût de l'opération n'a pas été communiqué par le ministère
Ces barrages datent de 1916 et 1926 et produisaient en 2012: 0,04% de la production électrique française.
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JE SUIS PEUT ETRE D ACCORD QU IL YA DES REPARATIONS A FAIRE .CE N EST PAS UNE RAISON POUR TOUT DETRUIRE.SURTOUT ENCORE C EST UN SITE QUI RAMENE BEAUCOUP DE PERSONNES /ONT ENTENDRAS BIENTOT PARLER DU BARRAGE DE LA DHATEE
. On ne répare pas le non respect constant de la loi depuis 1991 (26 ans ),
. On ne répare pas une condamnation qui fixait comme échéance le 31 décembre 2014, on la respecte !
. On ne répare pas un risque réel et avéré de condamnation pénale,
. On ne répare pas des espèces menacées de disparition comme l'anguille (en plus grand danger d'extinction que l'ours blanc ou le tigre),
. On ne répare pas un accès interdit au public des berges des barrages quand des privés se l'approprie et posent des clôtures,
. On ne répare pas des eaux stagnantes souillées par les cyanobactéries et par un barrage,
. On ne répare pas la perte de 1 million d'euros par an en exploitation de ces barrages, sauf à le compenser par l'impôt de tous !
. On ne répare pas des condamnations à venir pour non respect des objectifs de bon état écologique des eaux...
Enfin, quand en ces temps de difficultés financières pour les collectivités locales, on ne laisse pas passer une enveloppe financière de 50 millions d'euros réservée à la restauration de l'environnement, à la biodiversité et à des projets de développement économique... porteurs d'emplois directs et indirects.
Cordialement,