Rappelant qu'après les attentats de Toulouse, de Charlie Hebdo et de l'HyperCacher, ceux du 13 novembre étaient "le premier cas de tuerie de masse, conçue pour faire un maximum de victimes", le premier flic de France affirme que "nos services sont mieux armés pour détecter les menaces". "Ils le font chaque semaine à bas bruit", assure-t-il.
Estimant que la menace contre la France "reste très élevée", M.Collomb affirme que si "les apprentis terroristes évoluent dans leurs méthodes, nous aussi!"
M. Collomb souligne que les attentats du 13 novembre étaient le fait de "commandos organisés", alors que "c'est moins le cas désormais. "Et c'est d'autant plus difficile à détecter", a-t-il admis.
Interrogé sur la radicalisation en prison, M. Collomb a expliqué : "nous sommes plus vigilants sur ce qui se passe dans nos prisons : certains détenus qui approchaient du terme de leur peine n'ont pas été libérés parce que nous avons appris qu'ils prévoyaient des attentats une fois dehors. Ils font l'objet de poursuites pour cela".
Selon le ministre, une trentaine d'attentats ont été déjoués depuis la mise en place de l'état d'urgence instauré dans la foulée des attaques jihadistes, les plus meurtrières jamais commises en France.
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