Dans un tweet publié samedi matin, François-Philippe Champagne a déclaré que son gouvernement avait accepté "un cadre pour un nouveau partenariat trans-pacifique complet et progressiste" après plusieurs jours d'âpres négociations entre les 11 pays concernés, réunis à Danang au Vietnam.
La délégation canadienne a toutefois précisé dans un communiqué qu'"il restait encore un certain nombre de problèmes en suspens".
Cette percée pour la création du TPP à 11 pays intervient au lendemain du discours du président américain Donald Trump qui a martelé que l'Amérique ne signerait plus de "grands accords qui lui lient les mains et l'obligent à renoncer à sa souveraineté".
Vu comme un contrepoids à l'influence grandissante de la Chine, ce traité avait été signé en 2015, après de difficiles négociations, par 12 pays d'Asie-Pacifique représentant 40% de l'économie mondiale.
Les chefs d'Etats des pays de l'Asie-Pacifique (Apec) sont réunis depuis vendredi pour deux jours de sommet à Danang, ville côtière du centre du Vietnam.
L'Apec, dont les 21 Etats rassemblent 40% de la population mondiale, compte des membres aussi divers que la Russie, le Pérou ou la Papouasie-Nouvelle-Guinée.
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