Dans un stade Pierre-Mauroy plus qu'à moitié vide - son 3e niveau était fermé -, les 20.000 spectateurs au rendez-vous de cette affiche, programmée à l'heure du déjeuner pour être en "prime-time" en Asie, ont pu goûter à la fois à un parfum de Ligue 1 et de Coupe du monde.
Le Parisien Neymar, l'un des trois Brésiliens à évoluer en France à être aligné au coup d'envoi avec son coéquipier en club Thiago Silva et le Monégasque Jemerson, s'est chargé de montrer qu'il entendait rafler les deux compétitions en signant le premier des trois buts de son équipe.
Mis à part Halilhodzic, ancien coach du Losc et du Paris SG, Eiji Kawashima (Metz) et Hiroki Sakai (Marseille), joueur de loin le plus applaudi par la vingtaine d'"Ultra Nippon" ayant fait le déplacement, étaient les seuls représentants "français" du Japon. Ils n'ont rien pu faire face au "futebol bonito" de la bande à Marcelo, impressionnants dans le jeu en transition.
Ce n'est toutefois pas à cause d'un geste de génie qu'ils ont craqué dès l'entame du match, mais bien à cause de l'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR) sollicitée par l'arbitre français Benoit Bastien qui a permis au Brésil de bénéficier d'un penalty logique et transformé par Neymar (1-0, 9e).
Sakai/Neymar acte II
Sur un contre supersonique dans la foulée, le Brésil a obtenu un 2e penalty à la suite d'une faute sur Gabriel Jesus, prêt à reprendre une remise de la poitrine de "Ney" dans la surface. Mais cette fois-ci, la tentative du N.10 a été parfaitement repoussée par Kawashima (16e)!
Le portier messin ne peut cependant rien faire sur le missile de Marcelo, après une mauvaise relance d'Ideguchi sur le corner qui a suivi (2-0, 18e).
Sur un coup-franc idéalement placé, Yoshida était à deux doigts de se rattraper de son erreur du début de match mais son tir impeccable s'est heurté à la barre transversale d'Alisson (30e).
Un espoir de courte durée car sur chaque accélération tranchante, la Seleçao a fini par trouver l'ouverture. A l'image de ce décalage parfait de Willian pour Danilo, qui a vu son centre devant le but repris victorieusement par Jesus (3-0, 36e).
Seul Sakai, dans son remake de son duel avec Neymar lors du "clasico" d'octobre dernier (2-2), s'est montré à la hauteur dans l'engagement. Le latéral nippon ne s'est par exemple pas laissé prendre par la vitesse du Brésilien (20e).
Et en seconde période, après l'intervention de la VAR, il a même poussé "Ney" a recevoir un carton jaune (56e) quelques instants après son tacle rugueux sur la star parisienne, lui aussi sanctionné d'un avertissement (66e). Les retrouvailles pour le prochain PSG-OM en février prochain promettent d'être savoureuses...
Pour l'honneur des "Samourai Blue", Makino a réussi à sauver l'honneur en réduisant la marque d'une tête sur corner (62e), tandis que le but de Sugimoto (87e) a été signalé hors-jeu. Pas de quoi cependant satisfaire l'exigence légendaire de "Coach Vahid" qui peut mesurer le chemin qu'il lui reste à parcourir pour faire aussi bien que le 8e de finale décroché avec l'Algérie en 2014.
Pour faire oublier le fiasco du dernier Mondial brésilien, Tite est de son côté sur la bonne voie !
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