"Les indicateurs sont dans le rouge", indique Éric Cocatrix, le directeur de la fédération des chasseurs. La population de sangliers devient un peu trop importante en Seine-Maritime. Une augmentation du nombre de bêtes qui s'explique notamment par la spécificité de notre département. "On a beaucoup de zones urbanisées et industrielles où les sangliers viennent se concentrer car ils ont compris que dans ces zones-là, ils ne seront pas chassés et ils vont ensuite coloniser d'autres zones riveraines et faire des dégâts dans les cultures", poursuit Éric Cocatrix.
Des dégâts dans les champs
Le directeur de la fédération seinomarine le rappelle : "Ce sont les chasseurs qui payent les dégâts des sangliers sur les cultures". Il revient en effet à la fédération de dédommager les agriculteurs. L'an dernier, cela représentait une enveloppe de 600 000 €.
Pour stabiliser la population, la fédération vise les adultes et en particulier les femelles, "il faudrait en tuer environ 30 %", conclut Éric Cocatrix. Les chasseurs tuent environ 7 000 sangliers par an.
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