Dans les rues de la Monaco du nord, on ne parle encore que de ça, une semaine après les faits. Jeudi 2 novembre 2017, Gisèle Desiage, conseillère municipale d'opposition de Granville (Manche), indiquait lors d'une réunion de préparation du Carnaval que l'événement était, selon elle, un moment de "débauche", une "débâcle encourageant l'alcoolisme".
Mobilisation sur les réseaux sociaux
Le comité d'organisation de l'événement dénonçait immédiatement "un comportement inadmissible" de l'élue. Pour Gisèle Desiage, "le carnaval coûte cher", tant en frais de sécurité que de nettoyage de la ville. Dans un communiqué, cette dernière a indiqué qu'elle s'opposera "à l'attribution de subventions" pour le comité d'organisation du carnaval, en dehors de la sécurité.
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"Je me fais un devoir civique de rejeter tout ce qui nuit à la réputation de notre commune. Granvillais, réinventons le carnaval", exhorte Gisèle Desiage. Sur les réseaux sociaux, la riposte s'organise. De nombreux membres de Facebook ont notamment changé leur photo de profil par celle-ci:
Sur Facebook, de nombreux membres utilisent ce visuel en signe de protestation aux propos de Gisèle Desiage
Il y a aussi fort à parier que cet épisode pourrait inspirer les centaines de passionnés qui travaillent tout au long de l'année à l'élaboration de dizaines de chars satiriques. Le carnaval des Granville est inscrit au patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO depuis le 29 novembre 2016.
En 2018, la 144e édition doit avoir lieu du 9 au 13 février.
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