"Le conseil d'administration de la République en Marche a ainsi validé la candidature de Christophe Castaner à la fonction de Délégué Général. Celle-ci remplit les conditions de parrainage fixées par le règlement d'installation des nouvelles instances: Christophe Castaner a en effet reçu 395 parrainages (60 étaient nécessaires) dont ceux d'au moins 30 députés, 3 sénateurs, 10 référents territoriaux et 5 élus locaux non parlementaires", écrit LREM dans un communiqué.
Adoubé il y a une semaine par Emmanuel Macron, l'élection du secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement ne fait plus aucun doute, au prix de critiques sur le fonctionnement de la LREM. Un "faux procès", a balayé dimanche le secrétaire d'Etat, Julien Denormandie, proche du chef de l'Etat.
Le conseil d'administration a également validé quatre listes pour l'élection de 20 membres du Bureau exécutif.
"Conformément au règlement, ces listes respectent la parité entre femmes et hommes et représentent la diversité des territoires, des parcours et des profils au sein du mouvement", assure LREM.
La liste n°4 comprend notamment les chefs de file des Marcheurs à l'Assemblée, Richard Ferrand, et au Sénat, François Patriat, ainsi que plusieurs députés tels Laëtitia Avia et Pierre Person.
Le bureau exécutif, issu du Conseil (le Parlement du parti), est constitué de 20 membres élus le 18 novembre et complété de 10 autres désignés dans un second temps. Il assure "la conduite et l'animation du mouvement", selon les statuts LREM, en fonctionnant comme l'équipe resserrée autour du délégué général.
Le choix de Christophe Castaner, a été le fruit d'"une discussion dans un bureau, probablement à l'Elysée". "La séquence est très politique, ça fait dix jours que ça dure, on sait qu'il va être élu" mais "c'était nécessaire", a expliqué sur RFI Axelle Tessandier, déléguée du mouvement.
"Est-ce que ça suffira pour qu'on reste un mouvement innovant, différent, du XXIe siècle ? Non. Moi, je fais partie des adhérents qui n'ont pas été dans les autres partis politiques et qui avaient une grande, grande envie d'engagement parce qu'on faisait différemment, parce qu'on avait un autre ADN, une autre culture", a-t-elle averti.
"Il faut rester une force de proposition", "rester ancré, collé à la société, aux citoyens, ne pas être un parti que de notables ou d'élus, ce qui était par exemple le cas du PS", a expliqué Mme Tessandier, qui a par ailleurs dit regretter que les principaux postes dirigeants, du sommet de l'Etat à la tête du parti en passant par les groupes parlementaires, ne soient occupés que par des hommes.
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