"On est sur un suicide pour un motif privé. (Le suicide), c'est l'hypothèse la plus probable, celle que l'on retient", a déclaré à l'AFP Fabienne Basset substitut du procureur de la République de Cherbourg, au vu de l'autopsie et de l'enquête de personnalité.
L'homme âgé de 50 ans a été asphyxié à l'hélium, a confirmé l'autopsie lundi. Il a été retrouvé avec un masque respiratoire dans un endroit où il n'en avait pas besoin, branché de surcroît sur de l'hélium, un gaz dont "on ne réchappe pas", a précisé Mme Basset.
Au vu de ses compétences, il est peu vraisemblable que cet ancien salarié d'Areva ait commis une erreur et ait branché involontairement son masque sur de l'hélium, selon le parquet.
Ce spécialiste de l'étanchéité dans le domaine nucléaire, de réputation nationale, avait quitté Areva pour monter sa société, AIT (Assistance inspection technique), dans les années 1990. Les enquêteurs n'ont pour l'heure "pas de trace" d'un éventuel écrit où l'homme expliquerait son geste.
L'enquête se poursuit dans son environnement familial notamment.
Mme Basset a indiqué que les causes professionnelles étaient exclues.
L'homme peut être décrit comme "fragile psychologiquement" mais il n'était pas suivi médicalement pour dépression. Il a été apparemment fragilisé "par certains éléments de sa vie privée", selon le parquet.
Entre mars 2010 et le printemps 2011, six salariés de l'usine se sont suicidés, et deux autres ont tenté de le faire, mais tous chez eux. Pour FO "nul ne" pouvait "ignorer les raisons professionnelles". Pour la direction "rien ne" permettait "de lier ces gestes à la vie professionnelle".
Source AFP.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.