Neymar, Angel Di Maria et Marquinhos n'iront pas au stade Raymond-Kopa: le premier est ménagé après avoir reçu un "coup" suivi d'un entraînement vendredi matin où il "n'a pas eu de bonnes sensations", a annoncé vendredi l'entraîneur Unai Emery et les deux autres car ils vont devenir papas.
Alors forcément, tous les regards se tournent vers Pastore, qui pourrait mécaniquement y gagner du temps de jeu, en tant que meneur de jeu axial ou relayeur.
"Nous faisons la rotation quand nous pouvons le faire et aussi parce qu'à certains moments de la saison des joueurs ont des blessures et c'est une opportunité pour les autres", a d'ailleurs reconnu Emery.
"El Flaco" (le maigre) rongeait son frein. Après une énième blessure à un mollet, il a passé trois matches sans sortir du banc, à Anderlecht en Ligue des champions et contre Dijon et Marseille en Ligue 1. Ceux qui en sortaient étaient régulièrement Julian Draxler, Angel Di Maria et Giovani Lo Celso.
Et lors des deux dernières rencontres du PSG, Pastore a dû se contenter de miettes de fin de partie, dix minutes contre Nice en L1 et 14 face à Anderlecht en C1.
Juste avant cette réapparition contre les Niçois, Emery avait souhaité que l'Argentin "maintienne cette constance, d'abord sans blessure et dans les entraînements, et qu'il soit prêt quand l'équipe a besoin de lui".
Double victime de "Ney"
"Maintenant, il a plus de concurrence à son poste. Avec la patience et le travail de tous les jours, quand il aura l'occasion de jouer, j'espère qu'il sera performant, avec sa qualité", avait-il ajouté.
Au total, entre mollet récalcitrant et choix de l'entraîneur, l'Argentin de 28 ans n'a fait que sept apparitions (2 buts, aucune passe décisive), sur les 16 matches du PSG. Compliqué, pour un joueur fonctionnant largement à l'affectif, et qui fut le premier joueur d'envergure du projet qatari, recruté à l'été 2011 en provenance de Palerme (contre 42 M EUR)...
Il avait pourtant abordé la saison 2017-2018 avec des mèches blondes mais surtout plein d'espoir, après avoir été le meilleur Parisien d'une présaison par ailleurs très moyenne de la part de l'équipe. Il s'était montré sinon décisif, du moins prépondérant à chacune des quatre rencontres de préparation.
Il revenait du diable Vauvert, de deux saisons hachées par les blessures. Mais l'arrivée de Neymar en août lui a fait perdre la place de titulaire qui se dessinait pour lui à l'orée de sa saison 7.
Surtout, ce recrutement record (222 millions d'euros en provenance du FC Barcelone), conjugué à celui de la pépite monégasque Kylian Mbappé (180 M EUR), a contraint le PSG à dégraisser pour entrer dans les clous du fair-play financier de l'UEFA, qui a déjà annoncé une enquête à ce sujet.
Et là aussi, forcément, tous les regards convergent notamment vers Pastore. Ce qui peut sembler cruel pour un joueur qui avait affirmé vouloir aider Neymar "pour qu'il devienne le meilleur joueur du monde", et auquel il avait cédé son numéro 10...
Des médias français et italiens prêtent à l'Inter Milan, bien placé dans le Championnat d'Italie (2e), un intérêt pour l'Argentin, pourquoi pas dès janvier.
Dans quel état d'esprit sera Pastore s'il est titularisé ou s'il entre en jeu à Angers ? L'étalage de sa technique le fera-t-elle remonter dans la hiérarchie des joueurs ?
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