Ce succès permet à Rennes de pointer provisoirement le nez dans la première moitié du classement pour la première fois de la saison, avec ses 15 points qui le placent au 10e rang.
Bordeaux, qui reste sur quatre revers et un nul lors des cinq dernières journées, est encore 8e avec 16 unités, mais sous la menace de pas moins de six équipes qui joueront samedi et dimanche.
L'improbable remontée des Rennais, qui devraient perdre très rapidement leur président et leur entraîneur, s'est donc poursuivie avec ce succès étriqué mais globalement mérité face à des Girondins très décevants en première période et peu dangereux en seconde.
Les Bretons ont pourtant encore payé un lourd tribut aux blessures, avec les sorties avant la mi-temps de Ludovic Baal, à la pause de Ramy Bensebaïni, et dès la 55e minute d'Hamari Traoré pour des pépins physiques.
Mais ils ont affiché un état d'esprit exemplaire et pu s'appuyer sur de bonnes prestations individuelles comme celle du jeune James Lea-Siliki (21 ans) à un poste de milieu axial qui n'est pourtant pas le sien.
Solide à la récupération, précieux dans l'orientation du jeu, il avait aussi été dangereux sur deux frappes lointaines à la 29e et surtout à la 63e pour le premier et le seul vrai tir cadré du match.
Ils ont tout de même bénéficié d'un petit coup de pouce pour ouvrir le score dès le premier quart d'heure.
Après une longue séquence dans les 20 derniers mètres adverses, avec plusieurs ballons qui avaient dangereusement traversé la surface, Jérémy Toulalan avait fini par craquer en déviant de la tête et au premier poteau un coup-franc de Wahbi Khazri dans son but, trompant Benoît Costil, l'ancienne vedette du Roazhon Park (1-0, 12e).
Cela aura suffi pour prendre le meilleur pour la première fois depuis presque 6 ans et 11 rencontres sur des Bordelais très peu inspirés, surtout au milieu de terrain.
Privé de Lukas Lerager, suspendu, mais aussi de Younousse Sankharé, finalement sur le banc des remplaçants, l'entrejeu girondins avec Valentin Vada et Jaroslav Plasil titulaires a souffert défensivement et offensivement, obligeant Gourvennec à remplacer ces deux joueurs à la pause.
Si son équipe a ensuite eu le contrôle du ballon et montré plus de justesse technique, elle a dramatiquement manqué de tranchant dans les trente derniers mètres.
Alexandre Mendy aura eu deux énormes occasions, mais sans réussir à cadrer sa reprise à quelques mètres du but de Tomas Koubek (18) ou son tir en pivot à l'entrée de la surface (90+2). Et que peut espérer une équipe qui tire 5 fois au but en 90 minutes sans cadrer ?
La trêve internationale arrive à point nommé pour essayer de remettre son jeu à l'endroit, alors que pour Rennes, elle marque sans doute le début de grandes manoeuvres à la tête du club mais aussi de l'équipe, qui semblait pourtant repartir sur de bons rails.
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