Pourquoi garder des biens immobiliers qui ne servent plus ? C'est la question que s'est posé le conseil municipal de Rouen. Surtout que ces immeubles, ces logements ou ces commerces peuvent rapidement coûter cher en assurances, frais d'entretien et autres charges alors qu'ils ne servent plus. C'est pourquoi la Ville de Rouen s'est tournée vers la plateforme d'enchères en ligne Agorastore pour vendre quelques bâtiments et faire rentrer de l'argent dans les caisses.
"Ça a déjà marché, car nous avons déjà vendu une maison aux Sapins et un bâtiment au hameau des Brouettes par ce biais", rappelle Christine Rambaud, adjointe au maire en charge de l'urbanisme. La Ville a donc décidé de poursuivre avec cette méthode "simple, performante et qui permet de donner plus de visibilité aux biens", selon l'élue.
De l'argent dans les caisses
Dans les mois à venir, la mairie a donc déjà prévu de se séparer de deux bâtiments : une ancienne agence postale des Hauts de Rouen et un ancien centre de loisirs situé aux Essarts. Le premier, qui sera mis en vente en janvier 2018, se destine clairement à une nouvelle activité commerciale. Si la Ville refuse de communiquer la somme qu'elle espère récupérer, la mise à prix du local de 80 m² est de 39 240 €.
Du côté des Essarts, c'est un promoteur immobilier qui devrait récupérer ce grand terrain pour y créer des logements. "On ne se sépare que de biens qui ne servent pas, rappelle Christine Rambaud. S'ils avaient une chance de nous servir, c'est évident qu'on ne les vendrait pas !" Si ça fait de la place et qu'en plus ça fait rentrer de l'argent frais dans les caisses de la ville, c'est tout bénéfice !
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