C'est le 16 août 2016 qu'il est démasqué par un employé de la mairie de Cléon (Seine-Maritime). Dans le but d'obtenir une carte d'identité française, un homme produit des pièces administratives falsifiées, dont un passeport au nom de son neveu, qui lui ont été remises, prétend-il, par un ami de son père.
Arrivé en France en 2013 au titre du regroupement familial puisqu'il a quatre enfants qui y vivent, il séjourne à Cléon mais, sans titre de séjour, il fait l'objet d'une garde à vue en février 2017 au cours de laquelle il reconnaît avoir emprunté deux alias, dont celui de son neveu, pour se faire oublier. Il prétend avoir agi ainsi pour faciliter sa recherche d'emploi.
"Je voulais juste voir mes enfants"
Dans un fonctionnement familial d'entraide, il assure avoir payé plusieurs milliers d'euros pour obtenir ces documents et crie son innocence et sa naïveté quant à toute préméditation dont on veut l'accuser. "Je voulais juste vivre avec mes enfants", explique-t-il à la barre. Pour la partie civile, "tout a été fait à l'insu de ses proches", et le Procureur renchérit : "le faux et l'usage de faux sont avérés". Sa défense insiste sur le fait qu' "on a profité de sa naïveté".
À l'audience du vendredi 27 octobre 2017, s'il est relaxé pour le fait d'usurpation d'identité, il est néanmoins condamné à trois mois de prison avec sursis pour les autres faits, et maintenu en détention provisoire avant l'expulsion définitive.
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