C'est le 1er mars 2016 que le prévenu voit une mère et sa fille de douze ans sortir d'un supermarché du Mesnil Esnard (Seine-Maritime) où il s'était également rendu. Animé, dit-il, d'une pulsion, il se dirige vers la fillette et l'enlace, l'embrasse et introduit sa main dans ses vêtements.
Choquée, elle s'enfuit mais il la poursuit jusqu'à son domicile et lui demande de taire sur ce qui vient de se passer. La maman appelle la Police qui intervient rapidement, interpelle l'individu, entend la plaignante et le place en garde à vue. On s'aperçoit qu'il n'en est pas à son coup d'essai puisque déjà condamné pour des faits similaires en 2014.
Une expertise psychiatrique montrera une personnalité troublée par une "pauvreté émotionnelle" et une immaturité générant une altération du discernement.
"J'ai tenté ma chance"
Laissé en liberté sous contrôle judiciaire, il reconnaît avoir déjà croisé l'enfant sur les lieux du délit. "J'ai tenté ma chance", se contente-t-il de dire à la barre. Pour la partie civile, "le prévenu a agi en toute conscience de la gravité de ses actes". Le Procureur remarque que "les pulsions du prévenu induisent une dangerosité sociale certaine", quand sa défense note "une fragilité psychologique du personnage qui doit être prise en compte".
Reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés, le Tribunal le condamne à six mois de prison avec sursis et une mise à l'épreuve de deux ans.
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