Emmanuel Macron a signé lundi 30 octobre 2017 la loi antiterroriste qui fera suite à l'état d'urgence, à partir du 1er novembre 2017.
Cette loi prévoit notamment la possibilité d'assigner des personnes à résidence jusqu'à un an, des perquisitions administratives, des zones de contrôles élargies aux frontières, près des aéroports, des grandes gares et des ports. Elle offre aussi de nouvelles possibilités sécuritaires aux préfets.
La sénatrice UDI de l'Orne Nathalie Goulet, présidente de la commission d'enquête parlementaire sur les moyens de lutte contre les réseaux djihadistes en France et en Europe, n'a pas voté cette loi. Elle réclame davantage de moyens en hommes et en matériel, mais également la création d'un "sas européen" pour y "parquer" les "retournistes" comme elle les appelle, djihadistes sur le retourdans notre pays :
Nathalie Goulet
Selon le Ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, 240 majeurs et 50 mineurs (la plupart âgés de moins de 12 ans) seraient déjà rentrés en France, de retour de Syrie ou d'Irak.
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