"A ce stade, je n'ai pas de mandat pour négocier sur ce point (une période de transition, NDLR). Mais si nous aboutissons à un accord sur le retrait ordonné du Royaume-Uni, une telle période, à la fois courte et encadrée, est possible", déclare Michel Barnier, qui a accordé une interview à plusieurs journaux européens.
"Il serait logique qu'elle couvre la période financière en cours, donc jusqu'à 2020. Elle nous laisserait un peu plus de temps pour préparer la relation future", ajoute-t-il, selon des propos publiés sur le site internet du journal Les Echos.
Lors de son discours de Florence (Italie), le 22 septembre, la Première ministre britannique Theresa May avait proposé une période de transition de deux ans après le départ du Royaume-Uni de l'Union européenne.
Pendant cette période, les relations resteraient en l'état, alors que le Royaume-Uni doit quitter l'UE le 29 mars 2019.
"Une telle période ne serait possible qu'à condition d'être encadrée par le maintien de la totalité de l'architecture de réglementation et de supervision européenne, ordre juridictionnel y compris. Ce serait le maintien du statu quo économique et de l'ensemble des obligations du Royaume-Uni", insiste par ailleurs Michel Barnier.
Lors d'un sommet à Bruxelles en fin de semaine dernière, les dirigeants de l'UE se sont entendus pour commencer à préparer entre eux les négociations sur la future relation avec Londres. Ils ont toutefois souligné l'absence de "progrès suffisants" dans les discussions sur le divorce.
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