Cette décision semblait inéluctable puisque le président messin Bernard Serin avait fixé un ultimatum à son entraîneur avant les deux matches face à Saint-Etienne et Dijon, qui se sont tous deux soldés par des défaites.
Les Grenats ont concédé samedi face aux Bourguignons leur cinquième revers en cinq rencontres au Stade Saint-Symphorien cette saison (1-2). Ils totalisent seulement trois points et sont déjà relégués à six longueurs du premier non relégable.
"La situation catastrophique du club grenat, dernier de Ligue 1 avec neuf défaites en dix matches de championnat, a contraint le président du FC Metz (Bernard Serin, ndlr) à tirer le bilan de ces mauvais résultats", a indiqué le club dans un communiqué.
Hinschberger, 57 ans, qui est donc le premier entraîneur de Ligue 1 limogé cette saison, avait pris les rênes de l'équipe lorraine à l'été 2015, après la relégation en Ligue 2.
Dès sa première saison, le technicien mosellan a réussi à faire remonter dans l'élite son club de coeur, où il a été formé et a effectué toute sa carrière de joueur professionnel entre 1977 et 1992. Sa deuxième année sur le banc mosellan s'était également bien passée puisque Metz s'était maintenu en Ligue 1 sans trop de difficultés, terminant 14e avec 43 points, sept de plus que le barragiste, Lorient.
La troisième, en revanche, restera comme un échec. La situation comptable est très préoccupante (3 points en 10 matches), et la visite au Parc OL pour affronter Lyon dimanche lors du prochain match de championnat promet des souffrances.
La réception du Red Star (National), mercredi en 16es de finale de la Coupe de la Ligue, pourrait toutefois permettre aux Mosellans de sortir la tête de l'eau, au moins temporairement.
C'est l'actuel entraîneur de la réserve, José Pinot, qui sera sur le banc et assurera "l'intérim à la tête de l'équipe première", a précisé le FC Metz.
Un recrutement pourtant prometteur
Le recrutement opéré cet été semblait pourtant prometteur avec notamment plusieurs joueurs expérimentés comme les attaquants Emmanuel Rivière et Nolan Roux. Mais à l'évidence la greffe n'a pas pris.
La défense, orpheline de son taulier Simon Falette, qui a rejoint Francfort en août, est à la peine depuis le début de saison et a déjà concédé 19 buts, soit près de deux par matches. Quant à l'attaque, elle est encore plus calamiteuse avec seulement cinq buts inscrits !
Le Malien Cheick Diabaté, qui avait revigoré le secteur offensif grenat en deuxième partie de saison dernière (8 buts en 14 matches) après avoir été prêté par Osmanlispor, est reparti en Turquie, faute d'accord entre les deux clubs pour un nouveau prêt ou un transfert. Et le départ à Rennes contre 17 millions d'euros du Sénégalais Ismaïla Sarr, qui dynamitait les défenses adverses l'an passé, n'a pas été remplacé à égale valeur.
Avant le match contre Dijon, l'expérimenté gardien Eiji Kawashima avait appelé ses coéquipiers à "assumer" leurs "responsabilités" et à "rester solidaires". Visiblement, le Japonais n'a pas été entendu puisque les Grenats ont craqué après le second but bourguignon et ont semblé lâcher prise mentalement.
Avant de tenter de redresser la situation comptable, le nouvel entraîneur va déjà devoir remobiliser ses joueurs. Une mission qui s'annonce difficile.
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