Depuis plusieurs années, le projet de fusion des lycées Marguerite de Navarre et Maréchal Leclerc d'Alençon inquiète les professeurs et personnels des deux établissements. Les deux lycées comptent à eux deux environ 1500 élèves, et leur gouvernance est depuis 2013 assurée par un seul proviseur.
Un calendrier serré
Rassemblés en assemblée générale lundi 16 octobre 2017, les personnels ont évoqué un courrier en date du 14 septembre, signé par le rectorat. Il envisagerait de relancer le processus de fusion, sur lequel les conseils d'administrations des deux lycées se prononceront les 13 et 14 novembre prochains.
Selon les personnels, trois motifs sont invoqués par le rectorat pour cette fusion : la facilitation des parcours des élèves, la simplification administrative et l'amélioration de l'attractivité des établissements. Des arguments qui n'ont pas permis de les convaincre du bien fondé de la fusion.
Des postes déjà mutualisés
Les professeurs et personnels soulignent notamment que "le principe de mutualisation des moyens est déjà largement appliqué". Ils prennent en exemple la disparition d'un poste de CPE, l'année dernière, ainsi que d'un demi-poste d'assistant "chef de travaux". Ils s'interrogent également sur la dotation globale horaires de chacun des établissements.
"Nous ne voulons absolument pas que la simplification administrative rime avec la suppression de postes", ajoutent les personnels, avant de conclure. "Nous craignons que la naissance de grandes structures fusionnées ne constitue qu'un levier pour lancer le chantier de l'autonomie des établissements et le début d'une remise en cause du caractère national des formations proposées au sein de l'Éducation nationale".
Les personnels demandent à "ouvrir au plus vite le débat". D'autres actions pourraient suivre dans les prochaines semaines.
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