. Jurisprudence 'Zlatan'
Si les néo-Parisiens vont à la pêche aux renseignements auprès de leur illustre prédécesseur, Zlatan Ibrahimovic, au sujet du stade Constant Vanden Stock, le Suédois leur dira sûrement qu'on peut y soigner ses stats. La dernière fois que Paris y a joué, en phase de poules de la C1 en octobre 2013, il y avait inscrit un quadruplé, dont un tir quasi supersonique en pleine lucarne.
C'était il y a trois saisons, Edinson Cavani jouait encore sur l'aile, Neymar à Barcelone, Kylian Mbappé venait à peine de rejoindre le centre de formation de Monaco et Marquinhos et Marco Verratti ressemblaient à des gamins.
Depuis, Paris a pas mal changé, "Ibra" est parti, Laurent Blanc a été remplacé par Unai Emery, et Neymar et Kylian Mbappé sont arrivés cet été lors d'un mercato à plus de 400 millions d'euros qui vaut au club d'être visé par une enquête de l'UEFA concernant l'équilibre de ses comptes.
. Contraste saisissant
A priori pourtant, la rencontre de mercredi a tout pour se terminer sur un score avoisinant. Paris reste sur la bagatelle de 8 buts inscrits en deux matches de Ligue des champions, au Celtic Park de Glasgow (5-0) puis contre un petit Bayern Munich au Parc des Princes (3-0).
Il survole déjà la L1 avec six points d'avance en tête du classement et n'a laissé filer que deux petits points en 9 journées, à Montpellier (0-0). Et ses joueurs offensifs ne sont pas plus timides à l'approche des buts adverses que ne l'était "Ibra": Cavani en est à 11 buts cette saison, Neymar à 8.
Le contraste avec Anderlecht est cruel: le club "mauve et blanc" n'est que 5e du championnat belge après 10 journées, à 9 points du leader, le FC Bruges. Il vient de se séparer de son entraîneur, le Suisse René Weiler, remplacé par le Belge Hein Vanhaezebrouck.
Et, en Ligue des champions, il a perdu ses deux premiers matches, dont l'un, 3-0 à domicile contre son rival pour la troisième place du groupe (qualificative pour l'Europa League) le Celtic Glasgow, a sans doute laissé des traces moralement.
. Cadres incertains et affaire en toile de fond
Malgré tout, attention aux mauvaises surprises. En 2013, Anderlecht était allé cherché un bon point au Parc des Princes (1-1), où les Belges reviendront fin octobre. Paris, qui a difficilement gagné à Dijon (2-1) après avoir lâché des points à Montpellier (0-0), a du mal à voyager en ce moment et sait qu'il ne faut pas sous-estimer la capacité des oppositions modestes à se sublimer.
Et il pourrait être privé de plusieurs cadres, notamment dans l'entrejeu où les Italiens Marco Verratti et Thiago Motta, s'ils sont bien dans le groupe de 21 joueurs convoqués par Unai Emery, ne semblent pas à 100% pour la rencontre. A Dijon, Unai Emery avait titularisé dans l'entrejeu le Brésilien Dani Alves et l'Allemand Julian Draxler devant Adrien Rabiot, aligné au poste de sentinelle. Ils n'ont pas franchement convaincu, malgré le satisfecit affiché par leur entraîneur.
Enfin, il y a le contexte. Thomas Meunier peut "assurer à 1000%" que le vestiaire n'est pas affecté par l'affaire, la mise en cause du président du Paris SG par la justice suisse dans le cadre d'une affaire de corruption présumée pour l'acquisition de droits médias a quand même pimenté le contexte autour du PSG.
La victoire à Dijon a donné de l'air au club de la capitale, mais, à quelques jours du "Clasico" au Vélodrome de Marseille, Paris ne doit surtout pas se croire arrivé.
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