Le 14 août 2016, un incendie se déclarait dans une ancienne sucrerie à Bolbec/Nointot, en Seine-Maritime. Des pneumatiques y étaient entreposés. Devant l'ampleur du feu les pompiers avaient recouvert le tout de sable et les pneus se sont consumés pendant des mois laissant, dégager une mauvaise odeur.
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Une étude en avril
En avril 2017, l'association Robin des Bois tirait la sonnette d'alarme. Justement, en avril 2017 l'association chargée de la surveillance de la qualité de l'air, Atmo Normandie, a réalisé des tests pendant sept jours. À la suite d'échanges avec la Direction régionale de l'environnement de l'aménagement et du logement (DREAL), le Service interministériel régional des affaires civiles et économiques de défense et de protection civile (SIRACED-PC) et l'agence régionale de santé (ARS), Atmo Normandie a organisé une campagne de mesures par tubes à diffusion passive autour du site pour analyser la présence ou non de polluants gazeux.
Pas de présence significative de polluants
L'association vient de publier ses résultats dans un communiqué. Atmo Normandie assure que " les résultats obtenus sur neuf polluants gazeux lors de la campagne de mesure ne mettent pas en évidence un impact significatif du foyer couvant sur la qualité de l'air ambiante. Ces résultats ne renseignent toutefois pas sur l'exposition passée et en particulier sur celle qui a eu lieu au départ de l'incendie et lors des reprises régulières de feu ".
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