En 2000, alors que l’ancienne gardienne du cimetière Saint-Nicolas quitte les lieux, il obtient de la Ville la possibilité d’habiter dans cette petite maison, tout au fond du parc de 6 000 m2 du cimetière dormant.
“Beaucoup de gens m’envient”
“Je n’ai aucun problème à vivre ici, explique t-il, parce que j’ai longtemps travaillé dans cet environnement. Depuis que j’y habite,il n’y a eu qu’un seul enterrement ! C’est surtout très calme. Seuls quelques jeunes viennent faire du dessin, et d’autres viennent lire ou se promener.” Ca n’a pas toujours été le cas : il y a quelques années, des sans domicile fixe y entraient régulièrement, en pleine nuit.
“Beaucoup de gens m’envient, car avoir un parc autour de sa maison n’est pas donné à tout le monde. Mais c’est aussi des contraintes : tous les jours de l’année, je dois être présent pour fermer le cimetière à 18h, et le rouvrir à 8h. Je suis joignable en permanence en cas de souci, et dois faire la tournée des cimetières un week-end sur sept. Jardinier et gardien, finalement, c’est une vie comme une autre...”
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