A la veille de recevoir pendant quatre jours le 30e congrès mondial des astronautes, avec plus de cent participants, cet établissement accueillera d'autres astronautes, parmi lesquels les Français Michel Tognini et Claudie Haigneré et des étrangers, notamment le Japonais Soichi Noguchi, le Russe Oleg Kotov ou l'Américain Mike Lopez-Alegria.
Seront aussi présents des scientifiques comme le "martien français" Sylvestre Maurice, des sportifs, artistes ou aventuriers qui ont tous la passion du ciel, de l'espace, des défis à l'image de Bertrand Piccard, l'initiateur du premier avion solaire ou d'Octave de Gaulle, designer de mobilier spatial.
Quelque 20.000 visiteurs sont inscrits pour cet anniversaire.
A la Cité, établissement public unique en son genre, on peut notamment simuler la marche sur la lune, visiter la station Mir, admirer une pierre de lune ramenée par Apollo 15 et une météorite martienne tombée dans le Sahara, multiplier des expériences ou observer avec un télescope les planètes en plein jour...
En 2016, la Cité a accueilli 323.100 visiteurs et vise d'ici cinq ans les 360.000 à 370.000 personnes.
Pour y parvenir, elle a adopté un ambitieux programme de développement.
A commencer par l'installation d'un simulateur de lanceur spatial. Il s'agit d'offrir au public les sensations des "G", l'accélération ressentie par l'astronaute quand il part dans l'espace.
"On n'ira pas jusqu'à 8 G car il faut un véritable entraînement. Mais il y aura 2,5 ou 3 "G", comme sur une montagne russe un peu forte", explique le directeur de la Cité Jean-Baptiste Desbois, pour lequel ce simulateur se différencie d'un manège de parcs d'attractions car il y a "une contextualisation".
La Cité veut également exposer la maquette d'Ariane 6 (et de vrais éléments) dont le premier lancement est prévu le 16 juillet 2020. Actuellement elle dispose de la maquette d'Ariane 5.
Par ailleurs, la Cité qui dispose déjà d'une capsule Soyouz veut obtenir celle qui a transporté Pesquet dans la station spatiale internationale (ISS).
"Les négociations viennent de commencer. Les Russes ont fait part de leur intérêt à travailler avec nous", indique M. Desbois.
Sur le montant de l'opération, le directeur reste prudent: "Un budget est prévu", répond-il, précisant que tout dépend également du coût de transport.
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