"Je peux vous confirmer qu'une garde à vue est en cours", a dit à l'AFP Virginie Deneux, procureur adjointe au parquet de Béthune.
L'élu FN, 23 ans, qui a rendu publique son agression samedi soir, "nous a fourni un certificat médical", a-t-elle ajouté.
"Dans le cadre d'une sortie dans un bar de Béthune, j'ai soudainement été pris à partie par un groupe d'individus dont certains se revendiquant de l'extrême-gauche antifa. Après un premier échange aux termes duquel j'ai été insulté de manière répétée, plusieurs individus de ce groupe se sont jetés sur moi", a affirmé Ludovic Pajot dans un communiqué diffusé dimanche soir.
"Ils m'ont asséné plusieurs coups, dont certains au visage, ce qui m'a occasionné cinq jours d'incapacité temporaire de travail. J'ai ensuite pu m'extraire en me mettant à l'abri dans un autre établissement", a-t-il ajouté.
François de Rugy, président LREM de l'Assemblée nationale, a réagi sur son compte twitter: "Je souhaite, au nom de la représentation nationale, complet rétablissement à Ludovic Pajot. Je condamne la violence dont il a été victime".
La présidente du FN Marine Le Pen a également adressé un message de soutien à M. Pajot. "Soutien à notre député Ludovic Pajot, agressé hier à Béthune par des "antifa". Il est temps de dissoudre ces milices d'extrême gauche", a-t-elle écrit sur son compte twitter.
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