Le 22 mars 2013, à Paris et Cléon (Seine-Maritime), une information parvient aux services de Police pour signaler un trafic de stupéfiants qui dure déjà depuis le début de l'année 2012. Une surveillance téléphonique est mise en place concernant les cinq membres de la bande, mais c'est Fabien Aït Mellal, 28 ans, qui intéresse davantage les policiers. De nombreux textos explicites sont ainsi relevés, indiquant des quantités, prix, chiffres et rendez-vous relatifs à ce qui s'avère être un important commerce de stupéfiants. Le prévenu se fournissait à Paris, la surveillance de ses nombreuses allées et venues amène les policiers à l'interpeller dans un appartement du 18e arrondissement, dans lequel trois autres trafiquants vivent et organisent leur commerce en y stockant plusieurs kilos de cannabis.
Un mutisme total
Placés en garde à vue, le prévenu, son fournisseur parisien et trois autres complices sont peu bavards sur l'origine et la destination de la marchandise et nient en bloc leur implication dans les faits. " Je ne dirai rien", persiste à dire le prévenu à la barre. Pour le Ministère Public, "le silence observé par le prévenu vaut responsabilité dans les faits". Pour sa défense, "il s'est amendé depuis les faits, donnons-lui une chance". Reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés, le Tribunal le condamne deux ans de prison ferme et à 5 000 euros d'amende.
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