"À travers les témoignages, je me rends compte du travail qu'il va falloir accomplir si je veux m'engager dans cette voie-là", explique Julie, jeune femme d'une vingtaine d'années. C'est la première fois qu'elle se rend au prix Bayeux Calvados des correspondants de guerre. "Je veux être journaliste et reporter de guerre. Mais quand on est petit on est plus porté sur le côté aventurier de la chose", explique-t-elle dans un sourire. Loin de se démotiver, Julie se sent inspirée par les témoignages et expositions qu'elle a pu voir. "C'est important que ces personnes-là partent en zone de conflit sinon nous n'aurions pas l'information et même si le métier peut être dur sur certains aspects ça fait quand même rêver".
74 journalistes tués en 2016
Rendre compte des événements en allant sur le terrain, c'est le message qu'a fait passer Christophe Deloire, le secrétaire général de Reporter sans Frontière, lors de la cérémonie d'hommage aux journalistes tués dans l'exercice de leur métier. À cette occasion, une stèle avec 56 noms de journalistes tués entre juin 2016 et juin 2017 a été dévoilée. Parmi eux les noms de Véronique Robert, "la dame de Mossoul", décédée lors d'une explosion en juin dernier avec son confrère Stéphane Villeneuve. "Il voulait comprendre et expliquer en allant sur le terrain", a rappelé sa femme.
En 2016, 74 journalistes ont été tués en faisant leur métier notamment en Syrie et en Irak, des pays de plus en plus désertés par les journalistes.
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