Bonjour à tous,
Heu-reux !
Pas facile ce mot. Presque indécent parfois. Gênant tant il peut mettre mal à l’aise celui qui ne connait que difficultés, maladies, et souffrances.
Celui à qui tout sourit aurait pourtant envie de partager son bonheur, de le crier au monde entier. Quand celui qui peine, lui, voudrait tant retrouver l’élan de ce bonheur perdu ou oublié.
Difficile adéquation, juste milieu, savant dosage.
A des jeunes que je retrouve à l’aumônerie, j’aime souvent leur poser cette question : Et toi, qu’est-ce qui te rend heureux aujourd’hui ? Leurs réponses restent souvent très vagues, tant ils sont surpris, comme si, pour être heureux, il leur fallait de l’extraordinaire, de l’impossible. Alors qu’un rien peut suffire…le rire d’un enfant, le ciel rougit au soleil couchant, une main tendue qu’on n’attendait plus…
Et si l’amour suffisait à notre bonheur. Non pas pour accéder à un bonheur béat, utopiste ou mielleux. Mais plutôt pour savourer un bonheur sincère, et vrai.
Il suffirait donc d’AIMER. Aimer ce qui nous entoure d’un regard bienveillant. Aimer l’autre, comme il est, là où il en est. Aimer son histoire, son parcours. Aimer l’autre pour aussi s’aimer soi-même, non par orgueil ou par vanité, mais se reconnaitre tel qu’on est, tel que Dieu nous a crées.
C’est ce que nous demande le Christ ce matin dans l’Evangile de Matthieu. C’est en allant à la rencontre des autres, en les aimant tels qu’ils sont, que je vais pouvoir rencontrer et aimer Dieu.
Et si, aujourd’hui, nous osions la Rencontre, la rencontre des autres et la rencontre de Dieu ?...
Bon dimanche et belle semaine à tous. Et c’est avec plaisir que je vous retrouverai maintenant au mois de janvier prochain.
Anne-Claire PROUZEAU
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