"Mes parents ont eu de la chance, ils font partie de ceux qui ont le moins été touchés par Irma", rassure Gérald Moïse, 27 ans, né à Saint-Martin et installé à Caen (Calvados) depuis 2010. Après le passage de l'ouragan, ils ont rapidement pris contact avec la poignée de Saint-Martinois résidant dans l'agglomération de Caen pour voir comment une aide collective pouvait être montée. "Le souci qu'on a eu, c'est que nous ne sommes pas très nombreux, alors nous avons plutôt fait des dons via des points de collecte organisés sur Paris".
Gérald et Cécilia Moïse au sujet de leur aide à distance
• Lire aussi: Une aide de 25 000 € du Conseil départemental du Calvados pour les sinistrés d'Irma
Des guides à distance
Depuis la Normandie, avec sa soeur, Gérald a également essayé d'orienter leurs parents dans le chaos. "Via les réseaux sociaux, comme il n'y avait plus beaucoup de communication sur place, nous arrivions à leur dire là où il y avait un point d'eau, si tel ou tel magasin était ouvert", explique ainsi Cécilia qui par curiosité aurait bien aimé se rendre à Saint-Martin pour aider. Son frère est moins tenté par une visite outre-Atlantique. "À part dans le quartier de mes parents et dans leur maison, je ne saurais pas comment aider", soutient-il.
Gérald et Cécilia Moïse au sujet de leur envie de retour à Saint-Martin
La situation étant loin d'être revenue à la normale, la vigilance des expatriés prévaut. "L'avantage désormais, c'est que la communication est revenue et nous pouvons répondre aux besoins de nos proches. Mais nous n'avons pas été directement sollicités pour l'instant."
A LIRE AUSSI.
Irma: Philippe dénonce une "polémique politicienne"
Ouragans aux Antilles : où faire un don en Normandie pour les sinistrés ?
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.