"Je dois confesser qu'on a plus parlé de péripéties sur ce déplacement que du fond de ce que nous avons annoncé avec les ministres du Travail et de l'Education nationale, qui est fondamental", a déclaré M. Macron vendredi, lors d'une séance de questions-réponses aux "24 H du bâtiment" avec des acteurs du secteur.
"Si les gens s'intéressaient à la vie du pays, ils auraient plutôt dû parler de ce qu'on a dit dans cette table ronde. On a parlé des vrais problèmes des vrais gens, et des vraies propositions pour vraiment protéger", a poursuivi le président de la République.
Lors de ce déplacement à Egletons, au cours d'un aparté avec le président de la région Nouvelle Aquitaine, Alain Rousset, qui évoquait les difficultés à recruter d'une entreprise de fonderie d'Ussel (Corrèze), M. Macron a estimé que "certains, au lieu de foutre le bordel, feraient mieux d'aller regarder s'ils ne peuvent pas avoir des postes là-bas, parce qu'il y en a qui ont les qualifications pour le faire et ce n'est pas loin de chez eux".
Cette sortie, lancée après une action de salariés et ex-employés licenciés de l'équipementier automobile GM&S de La Souterraine (Creuse) venus perturber sa visite, a suscité de nombreuses critiques. Jeudi, son entourage a fait savoir que M. Macron "assum(ait) sur le fond" ses propos tenus "dans une discussion officieuse", mais reconnaissait qu'il n'aurait pas utilisé le mot "bordel" dans un discours officiel, car c'est un "mot familier".
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