A l’occasion du colloque national des Russisans qui s’est tenu à Caen l’an passé, la présidente de l’université de Caen, Josette Travert, n’avait pas caché son intérêt pour la matière : “Le russe est un trésor linguistique et culturel à conserver.” Ce point de vue trouve un bel écho auprès de la dizaine de personnes qui composent le corps enseignant du département d’études slaves, fraîchement installé dans la nouvelle Maison des langues et de l’international. “De Bordeaux à Lille, nous avons ici à Caen la meilleure offre de l’ouest de la France, en matière d’enseignement du russe”, revendique fièrement Michel Niqueux, professeur à l’université depuis 1973.
80 étudiants en russe et polonais
Le russe et le polonais sont ainsi dispensés dans les filières Langues étrangères appliquées, et Langue, littérature et civilisation étrangères. S’ils ne sont que trois élèves en première année à étudier le polonais, langue maternelle de Jean Paul II, ils sont près de 25 à pratiquer le russe. “Il ne faut pas se voiler la face. Les années 70 correspondent à la grande heure du russe, mais depuis quelques années, nous observons une stabilisation du nombre d’étudiants autour de 80 pour l’ensemble des cours dispensés à l’université de Caen”, souligne Michel Niqueux.
Petit, le département n’en est pas moins actif. Depuis 2001, un accord avec l’université de Saint-Pétersbourg permet d’envoyer deux à trois étudiants chaque année parfaire son niveau de langue. Tatiana Desclos, chargée de cours depuis six ans, se dit ravie d’y travailler : “c’est un département convivial avec des étudiants qui se lancent dans une langue qui leur pemettra de faire la différence sur le marché de l’emploi ou ailleurs”.
Pour fêter ses 50 ans, le département a organisé ce jeudi 20 octobre un concert en hommage aux grands musiciens Rachmaninov, Tchaïkovski et Prokofiev.
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