L'homme, âgé de 28 ans, et son cadet, 26 ans et toujours hospitalisé dans un état très grave, avaient été touchés "au niveau de la tête", aux alentours de 12H30, avait expliqué jeudi le procureur Éric Lallement.
Les deux victimes étaient connues des services de police, l'un pour des faits de "recel", "rébellion", "outrages", "vol" et "conduite sans permis", l'autre pour "vol", "violences", "détention de produits stupéfiants" et "conduite sans permis".
Juste après les tirs, le tireur avait été frappé par un groupe de personnes, avant d'être mis à l'écart par la police puis placé en garde à vue.
Au même moment, un homme avait été roué de coups par plusieurs personnes avant d'être secouru par des policiers. Il s'était présenté comme le père du tireur venu chercher son fils qui lui avait indiqué "être en danger", selon le procureur.
De nombreux CRS et policiers avaient été déployés pour éviter de nouveaux affrontements dans le quartier. La nuit "a été très calme", a commenté vendredi une source policière.
L'enquête a été confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire de Versailles.
La Grande Borne - 11.000 habitants sur les 28.000 que compte Grigny - est considérée comme l'une des cités les plus difficiles d'Ile-de-France.
En lisière de la cité, le 8 octobre 2016, deux véhicules de police avaient été pris d'assaut par un groupe d'individus cagoulés et munis de 13 cocktails Molotov. Deux policiers avaient été gravement brûlés et deux autres plus légèrement.
Après cette attaque, qui avait eu un immense retentissement et déclenché une fronde inédite dans la police, le gouvernement avait renforcé les effectifs policiers en Essonne.
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