La tenue de ce conseil des ministres doit également illustrer l'avancée de la réconciliation entre l'Autorité palestinienne et le mouvement islamiste Hamas après une décennie de dissensions dévastatrices.
Malgré la circonspection nourrie par l'échec des précédentes tentatives de rapprochement, la visite commencée lundi par M. Hamdallah, la première depuis 2015, doit préparer le terrain à un transfert progressif de responsabilités -au moins civiles- du Hamas à l'Autorité palestinienne, dont émane le gouvernement palestinien.
Le Hamas a évincé l'Autorité de Gaza en 2007 au prix d'une quasi-guerre civile avec le Fatah, son grand rival qui domine cette entité intérimaire créée par les Accords d'Oslo et censée préfigurer un Etat palestinien indépendant.
Depuis, l'Autorité n'exerce plus son pouvoir, limité, que sur la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 50 ans et distante de Gaza de quelques dizaines de kilomètres à travers le territoire israélien.
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