La cour administrative d'appel de Nantes a rejeté lundi 2 octobre 2017 un recours émanant de plusieurs associations contre l'implantation d'un parc de 75 éoliennes en mer à une dizaine de kilomètres au large de Courseulles-sur-Mer (Calvados) et des plages normandes du Débarquement. Les huit associations dénonçaient un danger pour l'environnement et s'inquiétaient également que ce projet de porte atteinte au dossier de candidature des plages au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Même destin que pour Saint-Nazaire et Fécamp
L'autorisation d'exploiter ce parc a été délivrée par arrêté préfectoral le 8 juin 2016. Selon l'Agrence France Presse qui révèle cette décision, c'est la troisième affaire de ce type qu'examinait la cour administrative d'appel de Nantes, compétente pour statuer, en premier et dernier ressorts, sur tous les litiges relatifs aux installations de production d'énergie renouvelable en mer.
La juridiction a déjà validé ces derniers mois les autorisations d'implantation et d'exploitation de deux autres parcs offshore, ceux de Saint-Nazaire et de Fécamp, attribués avec celui de Courseulles-sur-mer en 2012 au groupe EDF, lors d'un premier appel d'offres gouvernemental national.
Le projet qui s'étend sur 50 km2, comprend 75 éoliennes hautes de quelque 180 mètres. Prévu pour être doté d'une puissance de 450 mégawatts, il pourra alimenter à l'année la consommation en énergie de 630 000 personnes à l'horizon 2021.
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