Selon cette source, l'une d'entre elles faisait ses études de médecine à Marseille et l'autre, sa cousine, était venue lui rendre visite pour le weekend.
L'attaque est survenue sur le parvis près de l'entrée principale de la gare de Marseille.
L'assaillant, âgé d'une trentaine d'années et qui ne portait pas de papiers sur lui, a égorgé l'une des victimes et poignardé l'autre, avant d'être abattu par des militaires de l'opération Sentinelle.
Selon des témoins, il aurait crié "Allah Akbar". Il était connu pour des faits de droit commun sous plusieurs identités, selon des sources proches de l'enquête.
La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie de l'enquête, ouverte notamment pour "assassinats en relation avec une entreprise terroriste" et "tentative d'assassinat sur personne dépositaire de l'autorité publique".
Dimanche soir, le groupe jihadiste Etat Islamique (EI) a fait savoir via son organe de propagande que l'assaillant "provient des soldats de l'Etat islamique".
Tout l'après-midi, le secteur de la gare Saint-Charles a été bouclé par plus de 200 policiers. Totalement interrompu, le trafic ferroviaire a peu à peu repris en début de soirée.
Lundi matin, le trafic avait repris normalement à la gare Saint-Charles. La SNCF a mis en place un numéro vert d'assistance psychologique au 0800 120 821.
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