Avec 19 points en huit matches, Monaco est désormais à égalité avec le Paris SG, mais Neymar et ses coéquipiers reçoivent samedi après-midi un Bordeaux toujours invaincu.
Alors que l'on pensait Monaco capable de tenir le 1-0 acquis grâce à l'inévitable Radamel Falcao (38), l'équipe de Leonardo Jardim a logiquement craqué sur un but dans les arrêts de jeu de Camara, de la tête, suite à une remise de Bérigaud, deux remplaçants héraultais.
Sèchement battue par Porto en Ligue des champions mardi (3-0), l'équipe de la Principauté, d'abord chahutée, puis défensive, n'a pas réussi à se rassurer. A la grande colère de Jardim.
Auteur de douze buts en huit matches de L1, et surtout, sur ses 13 derniers tirs cadrés, Falcao avait allumé la seule étincelle d'une soirée bien compliquée.
Mais Monaco a beaucoup souffert contre une équipe de Montpellier qui, la semaine dernière, avait déjà tenu le Paris SG en échec (0-0).
Pourtant, Leonardo Jardim avait décidé de faire entrer cinq nouveaux joueurs (Subasic, Touré, Tielemans, Lopes et Jovetic) après l'humiliation de mardi contre Porto (0-3). Sans toutefois sortir Lemar, pourtant en difficulté contre les Portugais.
Montpellier, organisé dans le même 5-4-1 très défensif que la semaine passée, débutait très fort. D'entrée, Ninga et Mbenza mettaient à mal Glik, dans les duels, et toute l'arrière-garde monégasque. Le premier frappait de peu à côté (2). Le deuxième ne cadrait pas son coup-franc (5). Puis sur un raid de Roussillon, Sessegnon ne convertissait pas l'offrande (9).
Monaco était en souffrance et Pedro Mendes obligeait Subasic à un bel arrêt (20).
Le maigre public de Louis-II commençait à gronder. Pourtant, la fin de période s'équilibrait. Monaco frappait deux fois (Lemar 25, Jovetic, 29), mais sans cadrer.
Finalement, Falcao allait montrer sa classe peu après. Lancé par Jovetic, Lopes galopait côté droit puis centrait pour "le Tigre". Avant de se jeter pour ouvrir la marque (validé grâce à la +golden line+), le buteur s'était, au préalable, défait de ses défenseurs par un parfait appel-contre appel (1-0, 38).
Montpellier, inefficace comme encore une fois Skhiri avant la pause (40), était très malheureux. Monaco, laborieux mais concentré, pouvait souffler.
En seconde période, les Azuréens défendaient leur avantage pied à pied, à l'image du retour défensif de Glik (60). Jusqu'à cette ultime seconde, où Camara, formé à Monaco et remplaçant le plus prolifique de la L1, réduisait en cendres les velléités de victoire monégasques (1-1, 90+2).
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